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PARIS - Une quarantaine de rédactions de la presse française, soutenues par des associations et des syndicats, veulent s'inviter dans le "grand débat national" lancé mardi en France, en dénonçant les violences exercées à l'encontre de journalistes durant les mobilisations des "gilets jaunes".

Les médias français ont été décriés par le mouvement des "gilets jaunes", en organisant des rassemblements devant les sièges de quelques-uns, pour dénoncer leur "partialité" dans le traitement des marches et rassemblements du mouvement. Certains journalistes ont même été empêchés d'exercer leur métier.

Dans un texte commun, diffusé mardi soir, les médias signataires ont appelé au "respect de la liberté d'informer", soulignant que la presse ne doit pas être un "bouc émissaire".

"Depuis quelques semaines, un peu partout en France, lors des manifestations des « gilets jaunes », des journalistes sont empêchés d’exercer, insultés, malmenés physiquement, voire blessés, par des manifestants et/ou des policiers. Des journaux font face à des intimidations et à des blocages de parution. Sur les réseaux sociaux, les invectives sont légion à l’encontre des médias", ont écrit les signataires dont parmi eux l'AFP, des quotidiens, des hebdomadaires, des radios et des chaînes de télévision, reconnaissant que dans un "climat de défiance" vis-à-vis des médias, la critique est "nécessaire".

"La presse n’est pas exempte de reproches. Et les journalistes sur le terrain sont les premiers à s’interroger au quotidien sur la manière la plus juste et la plus honnête de couvrir l’actualité", ont-ils indiqué, soulignant qu'aucune défiance vis-à-vis de la profession, quelle qu’elle soit, ni désaccord avec une ligne éditoriale, un titre ou un reportage "ne peuvent justifier les violences de ces dernières semaines".

"Empêcher les journalistes de faire leur travail, c’est empêcher les citoyens d’être informés, c’est tout simplement menacer la démocratie", ont rappelé les signataires soutenus par Reporters sans frontières (RSF), les syndicats et associations professionnels.

A cet effet, ils condamnent de la manière la "plus ferme" les violences, rappelant que les journalistes sont là pour "rapporter les informations, y compris dans les pays où la liberté de la presse n’existe pas".

Pour comprendre les difficultés des médias dans la couverture de la crise sociale, devenue politique, que travers la France, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a analysé les différents traitements éditoriaux du mouvement des "gilets jaunes" par les chaînes d'info spécialement et a réuni, mardi dernier, les responsables des chaînes d'info en continu.

Le Collège du CSA a manifesté sa "solidarité" à l’égard des équipes de reportage confrontées à des violences qui "mettent en cause leur sécurité et donc la liberté de l’information".

Le mouvement des "gilets jaunes", né du ras-le-bol fiscal des Français et de la dégradation du pouvoir d'achat, est un mouvement d'essence sociale mais qui se transforme de jour en jour en un mouvement politique qui impose à la société française des sujets de débat, dont les médias auxquels il leur a imposé une introspection.

Plusieurs d'entre eux ont déjà entamé des réflexions autour de l'exercice du métier dans des situations de crise et des questions de déontologie.

C'est ainsi que BFM-TV a tenu mardi un séminaire de quatre heures trente pour parler du fond du problème, a-t-on indiqué.

Les débats ont porté sur le positionnement de la chaîne par rapport aux grands événements, la riposte aux fake news et les commentaires qui circulent sur les réseaux sociaux sur la chaîne.

France Télévisions (groupe public) devra ce mercredi tenir une réunion de la commission de déontologie. Les syndicats du groupe ont protesté contre une photo utilisée sur le plateau du 19-20 du 15 décembre qui a été retouchée pour enlever le "dégage" d’une pancarte "Macron dégage !".

Un séminaire sur "le statut des images fixes dans l’info" est prévu au sein du groupe public le mois prochain pour engager une réflexion les microtrottoirs ou comment donner aux gens la parole autrement.

Chez Franceinfo, quatre journalistes ont été désignés pour piloter des ateliers de "réflexion collective" sur "la façon d’exercer le métier".

- APS

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Dernière modification le mercredi, 16 janvier 2019

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