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BEYROUTH - Le président libanais Michel Aoun a des raisons de penser que "la liberté" de son Premier ministre démissionnaire Saad Hariri avait été "restreinte" en Arabie saoudite, selon un communiqué de la présidence.


Les déclarations ce dimanche du chef de l'Etat interviennent alors que M. Hariri devrait accorder dans la soirée un entretien depuis Ryadh à une chaîne de télévision libanaise. 
M. Aoun a dénoncé "les circonstances obscures dans lesquelles le Premier ministre Saad Hariri vit à Ryadh", selon un communiqué de la présidence.
"Ces circonstances ont atteint le point où la liberté de M. Hariri a été restreinte, des conditions ont été imposées en ce qui concerne sa résidence et les contacts qu'il peut avoir, même avec les membres de sa famille", poursuit le président dans ce communiqué.
"Ces circonstances font que toute position qu'il a pu prendre, qu'il va prendre, ou qui pourront lui être imputées (...) sont douteuses et ne peuvent pas être considérées comme des positions prises de son propre chef", précise le communiqué.

Une semaine après l'annonce de M. Hariri, son retour au Liban se fait toujours attendre, et le président n'a toujours pas accepté sa démission, assurant qu'il attendait de le rencontrer pour en discuter avec lui.

(APS) 

Dernière modification le dimanche, 12 novembre 2017

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