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- Le Premier ministre tunisien, Youssef Chahed a annoncé un remaniement ministériel qui vise, selon lui à "sortir de la crise politique", alors que le président Béji Caïd Essebsi a estimé mardi que cette démarche a été "faite à la hâte".

Au total, treize nouveaux ministres entrent au gouvernement, mais la plupart des principaux ministères ne changent pas de main. Les ministres des Affaires étrangères, de la Défense, de l'Intérieur ou encore des Finances restent à leurs postes.

Pour M. Chahed, qui a été nommé chef d'un gouvernement d'union nationale en août 2016, ce remaniement opéré conformément "aux attributions qui lui sont dévolues par la Constitution", vise la formation "d'une équipe gouvernementale solidaire et responsable qui peut assurer la stabilité dans le pays, résoudre les questions brûlantes et sortir de la crise politique", et également "conférer davantage d'efficience à l'action du gouvernement".

Ce qui permettra également, selon le responsable, de régler des dossiers en suspens, notamment ceux liés aux volets économiques et sociaux.

La démarche suivie pour opérer ce remaniement depuis le premier gouvernement annoncé le 20 août 2016, a-t-il dit, est basée "sur l'adéquation entre les exigences de la compétence et de l'aptitude à être au service des citoyens".

"Les concertations "nécessaires" ont été engagées avant de procéder au remaniement", a assuré le chef du gouvernement, estimant qu'il est de nature à "préparer le pays aux prochaines échéances importantes en garantissant un climat sain et une feuille de route claire".

Mardi, M. Chahed a adressé une correspondance à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour le vote de confiance aux nouveaux ministres, a rapporté l'agence de presse TAP, citant une source de la présidence du gouvernement.

Le bureau de l'ARP devrait examiner la correspondance et fixer une date pour la tenue d'une plénière consacrée au vote de confiance aux nouveaux membres du gouvernement, à une majorité de 109 députés, selon la même source.

Un remaniement "fait à la hâte"

Le président Béji Caïd Essebsi a estimé que le remaniement ministériel annoncé par le Premier ministre était un remaniement "fait à la hâte" et reflétait une "politique du fait accompli", a indiqué lundi soir la porte-parole de la présidence de la République, Saida Garrach, ajoutant que le président "n'approuvait" pas la démarche suivie par le chef du gouvernement.

Mme Garrach a affirmé, dans une déclaration à l'agence TAP, qu'"il n'y a pas eu concertation avec le président de la République à propos de ce remaniement".

"Le président de la République a été informé de la liste en fin de journée. Il semble qu'elle ait été changée par la suite", a-t-elle ajouté.

M. Chahed a indiqué avoir effectué ce remaniement pour former "une équipe gouvernementale solidaire et responsable qui peut assurer la stabilité dans le pays, résoudre les questions brûlantes et sortir de la crise politique".

A ce sujet, le professeur de droit constitutionnel Kais Saied, a indiqué mardi que le chef du gouvernement Chahed "n'est pas obligé" de se concerter avec le président Caid Essebsi au sujet du remaniement, à l'exception de la nomination des ministres de la Défense et des Affaires étrangères, conformément à l'article 89 de la Constitution.

Dans une déclaration accordée à l'Agence TAP, Kais Saied a estimé que le différend entre Carthage et la Kasbah "est d'ordre politique" et qu'il n'existe aucun empêchement constitutionnel pour le chef du gouvernement de décider un remaniement ministériel sans consulter le président de la République.

"Le différend politique risque de se compliquer davantage si le président de la République refuse de signer le décret de nomination des nouveaux ministres et s’il reporte la cérémonie de prestation de serment sans en fixer la date", a-t-il poursuivi, rappelant l'article 89 qui stipule que les nouveaux membres du gouvernement sont appelés à prêter serment devant le président de la République.

Concernant le vote de confiance au parlement, le spécialiste a affirmé que cette tradition instaurée depuis 2012 "n'est pas constitutionnelle".

"Rien, dans la Constitution n'impose une telle procédure introduite par le règlement intérieur de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) qui ne peut en aucun cas apporter de nouvelles prérogatives au parlement".

Une faction du parti "Nidaa Tounès", menée par le fils de Béji Caïd Essebsi, chef de l'Etat et fondateur du parti, ainsi que la puissante centrale syndicale UGTT ont réclamé le départ de Chahed pendant des mois.

APS

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Dernière modification le mercredi, 07 novembre 2018

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