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PARIS- Ce sont de véritables success-stories algériennes au féminin qui se sont livrées, jeudi en fin d'après-midi à Paris, à un exercice en racontant leurs parcours d'Algériennes qui ont réussi en France, alors que tout ne s'y prêtait pas au départ de leur carrière.


Elles s'appellent Yasmina, Faïza, Fatiha, Nassima, Sihem, Lydia et Kaouther, invitées avec plus d'une centaine de leurs compatriotes par l'ambassade d'Algérie en France à l'occasion de la Journée internationale de la femme, célébrée chaque année le 8 mars, pour raconter à l'assistance, majoritairement féminine, leurs péripéties d'universitaires et de professionnelles algériennes en France qui n'ont pas été, loin s'en faut, sans embûches.
En cette occasion, l'ambassadeur, Abdelkader Mesdoua, a voulu d'abord célébrer avec elles cette journée et leur donner l'occasion de se connaître et d'établir entre elles et la représentation diplomatique algérienne des canaux de communication et d'échange.
C'est dans cet esprit que l'ambassadeur a lancé l'idée d'une création d'un réseau de femmes algériennes établies en France pour jouer le rôle d'une première pierre de reconstruction de la communauté algérienne de France.
Dans l'assistance, il y avait des chercheuses, universitaires, professeures, écrivaines, chefs d'entreprises, artistes, responsables d'institutions, élues, responsables et membres du mouvement associatif activant en France. Un point commun : elles étaient toutes des femmes et, en plus, battantes.
Pour celles qui ont réussi dans leur vie, il y avait Yasmine Amhis, jeune physicienne algérienne récompensée par l’Académie française des sciences. Elle est née à Alger, a passé son baccalauréat en Algérie, avant de venir en 1999 poursuivre ses études supérieures en France.
La chercheuse a tenté des études de médecine avant d'opter pour la physique fondamentale (physique des particules). Actuellement, cette Algérienne se dit fière d'être dans un environnement de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Un parcours presque identique pour Fatiha Gas, une battante qui est au coeur du numérique de par le poste qu'elle occupe à Paris. Cette ingénieure en électronique formé à l'Université des sciences et technologies Houari-Boumediene (Alger) est directrice de l'Ecole supérieure d'informatique, électronique, automatique de Paris (ESIEA), une école d'ingénieurs de référence.
Membre de la commission femmes du Syntec numérique (qui regroupe des syndicats professionnels spécialisés dans les professions de l'ingénierie, du numérique), cette native d'Alger bataille tous les jours pour la promotion de la présence des femmes dans le numérique dans lequel seulement 15 % de ses employés sont des femmes.
Lydia Benkaïdali, une autre femme modèle primée par la Fondation l'Oréal-Unesco en 2017, a raconté avec émotion comment est-elle devenue chercheuse au Laboratoire de biochimie théorique au CNRS. Cette femme qui a effectué ses études secondaires à Alger et obtenu son baccalauréat à Alger en 1999, garde toujours ses liens avec son pays où, en sa qualité de chercheuse, elle a participé à introduire à l'Université de Constantine un master en biotechnologie.
L'assistance a eu également à connaître les sucess-stories des jeunes romancières Kaouther Adimi, installée en France depuis 2009, et Faïza Guène, née à Bobigny (banlieue de Paris) ou de Nassima Guessoum (une talentueuse réalisatrice) qui a commencé son parcours par des études en histoire à la Sorbonne pour se consacrer par la suite au cinéma. L'auteure du film "10949 femmes", a expliqué qu'elle a une relation affective et personnelle avec l'Algérie.
Le monde de l'entreprise n'a pas été en reste, au cours de cette cérémonie festive, puisqu'elle a été l'occasion pour l'assistance de connaître Sihem Hadjam, fondatrice d'une start-up (Express’Ing) dans le secteur de la conciergerie, un marché en France pleine expansion.
 La solution est une conciergerie connectée qui a pour objectif de démocratiser l'accès aux services qui facilitent le quotidien. "De la garde d'enfant au pressing, en passant par la réservation d'un bouquet de fleurs ou l'organisation d'un anniversaire pour un enfant : l'objectif est de libérer du temps pour nos bénéficiaires", a-t-elle expliqué.
-APS

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Dernière modification le samedi, 10 mars 2018

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