précisément dans les zones de conflits spécialement en Syrie‪,‬ en Iraq‪,‬ e‪n Lybie et aux grands oubliés des grands médias le conflit en Burmanie dont la minorité musulmane ‬subissait depuis des années des massacres atroces et extermination à‪ petit feu ‬en huit‪-‬clos‪!‬
‏On constate entre‪-‬autre une dégradation du rôle essentiel de la liberté de  la presse dans le monde‪,‬  ‪où les enjeux économiques imposés par la mondialisation, l'air numérique en progression constante, et le recul et le déclin programmé des médias traditionnels. Cela influence d'une manière négative et nuisible pour le rôle de la presse dans le monde, et la promotion des droits fondamentaux ‬des peuples à l‪'‬information multiple et libre sans aucune contrainte éco‪nomique ou politique! ‬
‏‪La dernière note ‬de l‪'‬unesco pointe de doigt cette situation et cette mutation et que le bilan de la presse mondiale est fustigé par la   ‪"‬prolifération des fausses informations et faux reportages‪"‬
‏La presse n‪'‬est pas toujours à l‪'‬abri des ‪"‬pressions‪"‬ de toutes formes y compris dans le monde occidental dit modèle de la démocratie ‪,‬ car l‪'‬information‪,‬ et  le travail journalistique restent toujours orientés d‪'‬une manière ou d‪'‬une autre pour arranger certaines thèses et perception du monde avec ses conflits selon les intérêts de ces gouvernements respectifs et loin de l'intérêt basique et essentiel de l‪'‬information destinée au grand public dans le monde‪!‬La situation est pire dans les zones de conflits et guerre‪!‬
‏Selon  John Lloyd, journaliste au Financial Times,« le déclin des versions imprimées des journaux et leur passage au numérique les met à genoux face aux vastes flux d’information, de fantaisie, de fuites, de théories de conspiration, d’expressions de bienveillance et de haine »
‏Quant au Jim Rutenberg, du New York Times - trouve -  que la prolifération de fausses
informations en 2016 donnera peut-être plus de valeur aux nouvelles véridiques, en concluant: “Si oui, ce sera le grand journalisme qui sauvera le journalisme »,
La question qui se pose naturellement: Est-ce que les informations véridiques  et  - soi-disant- ces grands-journalistes qui vont sauver le vrai journalisme, ou bien le journalisme est victime de  ces autos proclamés "grands journalistes " des pays puissants surtout pour nous imposer une vison conformiste, pas pluralistes  et n'est pas du tout "tout  terrain " et impartiale ! C'est quoi un grand journaliste, ou un grand média? Celui qui possède un budget colossale payé par des donateurs puissants et des gouvernements et lobbies influents  ou celui qui n'a presque rien mais il persiste pour faire circuler l'info, ou celui qui  peut être emprisonné ou tué à tout moment parce qu'il dérange par ses enquêtes ou par ses opinions dans des territoires invisibles des " grands médias" et grands journalistes d'où leurs salaires mensuels dépassent l'ensemble de salaires d'un "journal" considéré petit  au fin fond de la planète  !
Une chose est sûre, face à la monté du populisme et l'extrémisme de tout bord, c'est la liberté de la presse qui est menacée par ce déclin, et que l'information si les enjeux géopolitiques continuent à ce rythme-là elle  risque d'être la cible privilégiée !
*Lakhdar Khelfaoui