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Vendredi 17 Mai 2024

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Mes chers lecteurs, le titre de votre journal « El-Fayçal » n'est pas venu par hasard, ou il était un choix aléatoire, mais c’était une vieille idée qui m’a accompagné durant des années entières.

— Avant les années soixante-dix, et avant la guerre d’octobre 1973. Il était un roi arabe, qui s’appelait Le Roi Fayçal Ben Abd Al-Aaziz, et suite à la situation géostratégique chaotique dans la région causée par l’occupation Israélienne soutenue et appuyée par les Occidentaux et les USA. Les positions du roi Fayçal en faveur du panarabisme et du nationalisme arabe, ainsi que son soutien des affaires et questions communes, en faisant fondamentalement la Palestine occupée comme cause. Ses engagements ont fait de lui une personnalité arabe très aimée et respectée par des masses populaires arabes vaincues dans leurs orgueils. L’accentuation des hostilités israéliennes "sionistes" animées par les opérations de profanation et judaïsation des lieux sacrés et symboliques à Jérusalem avec l’appui militaire et logistique des occidentaux, plus l’échec de tout dialogue pour stopper les bavures militaires et coloniales dans les territoires arabes occupés ; il a été décidé par le Roi Fayçal et ses interlocuteurs arabes le 15 octobre 1973 et au sein de l’organisation des pays arabes producteurs du pétrole d’utiliser le pétrole comme 2e arme supplémentaire pour obliger les USA et les occidentaux à cesser leur alliance inconditionnelle pour l’entité sioniste coloniale, et d’arrêter d’alimenter ses pays par le brut arabe, en augmentant le prix et de baisser considérablement la production, et limiter l’exploitation du pétrole par des pays ennemis de la cause juste des Arabes en palestine! Suite à cette initiative sans précèdent, le choc pétrolier le plus marquant de l’histoire moderne a touché en plein fouet l’économie et les secteurs sensibles des pays occidentaux après cette décision arabe — pour une fois souveraine — et responsable en privant de l’or noir arabe les alliés de l'ennemi ! C’est un épisode parmi d’autres de l’histoire arabe gavée par les échecs, les revers, les défaites et les conflits qui se terminent souvent par les coups de poignard dans le dos, les trahisons de l’intérieur orchestrées comme toujours depuis l’étranger !
Les positions et opinions géopolitiques de cet homme, ce roi exceptionnel dans l’histoire des Ouhabites et El-Saâoud ont fait de lui un homme exceptionnel. Il n’était jamais ébloui par son trône, et il sait que ce trône ne vaut rien s’il ne continue pas à défendre le territoire palestinien occupé, sa conviction et son combat d’essayer à rendre la Palestine aux Palestiniens et d’en finir avec la colonisation dans les terres arabes ! À cette époque, à côté des prénoms Abd-Nassir (référence au leader égyptien et arabe Jamel Abd-Nassir, il y avait une tendance sans précèdent du prénom « Fayçal », alors beaucoup de parents des nouveau-nés masculins penchent vers le prénom séduisant à cette époque en l’honneur et à la mémoire de ce Roi juste et nationaliste, qui était assassiné le 25 mars 1975 par son propre neveu L’Émir Fayçal Ben Messâad Ben Abd-Al-Aaziz, manipulé [selon les déclarations à cette époque] par les USA, où sa compagne était une ressortissante Américaine! "l’Assassiné et l’assassin", la victime et le criminel font tout deux partie de la dynastie royale d’Al-Saâoud !
* À ma naissance, en 1971, mon père n’était pas là, il était en France en tant qu’immigré travailleur, alors, ils ont négligé et oublié mon affiliation et déclaration aux services d’état civil de ma résidence ! Cette négligence et cet oubli perduraient jusqu’à l’arrivée de mon frère Adel un an après ! Un jour, mon oncle le sage et l’enseignant de notre hameau et notre tuteur [pas tueur !] décide enfin d’aller aux services d’état civil pour prouver mon existence à l’administration ! Deux pierres d’un coup, nous enregistrer [moi et mon frère] en même temps. Ma mère souhaitait de tout cœur que je garde le prénom Fayçal qu’elle m’a donné à la naissance, elle a supplié mon grand-oncle qu’il m’affilie en tant que Fayçal, mais lui refusait catégoriquement, et préfère honorer la mémoire de son oncle Lakhdar, martyre de la guère d’Algérie, il était assassiné par l’armée Française dans son propre champ de blé !

Mais la réaction de mon oncle était ferme et sans appel, car l’avis des hommes dans un milieu bédouin, rural est indiscutable ! Sa propre décision pour le prénom qui va le notifier dans le registre de nouveau-nés est au-dessus de celle qui a fait l’enfant même et souffert neuf mois pour le porter ! Il s’est entêté à faire savoir à ma mère qu’il déclarera à l’état civil le prénom de Lakhdar [son frère tué par l’armée coloniale] ! Lui, ma mère, chacun avait ses propres raisons et préférences pour ce foutu prénom ! Mon oncle Ibrahim [Abraham] l’enseignant tient tant à faire ressusciter [en moi] son frère martyr assassiné en pleine jeunesse et forme, afin qu’il reste devant l’histoire fidèle aux principes et fondements de la guerre de libération.
Ma mère, voit les choses autrement, et l’histoire de Lakhdar ne l’intéresse pas tant que ça à côté de sa propre préférence symbolique pronominale. Elle voit en El-Fayçal la marque de la lutte universelle , ou la juste cause régionale, mais « les vents soufflent là où les mères n’aiment pas ! Hélas, la « mère est contrainte, diminue de tout pouvoir pour être patriote et nationaliste arabe ! ».
— Écoute, moi, je l’inscris en tant que Lakhdar, et si tu veux, appelle-le comme il te semble ; Lakhdar, Fayçal, ça m’est égal, la décision est prise, on ne discute plus ! » Disait mon oncle à ma mère.
— Comme ça Lakhdar était le choix par opposition, ainsi mon frère Adel qui vient de naître. Comme moi, ma mère voulait qu’il soit Adel, mais mon oncle décideur et tuteur a voulu qu’il soit notifié dans le registre comme Omar un autre frère à lui.
— J’estime que mon frère s’en sortait bien, et il n’a pas trop perdu dans cette histoire de choix de prénom, car Omar c'est la référence au Calife Omar Ben EL-Khattab El-Farouq [le juste] et synonyme, Adel signifie le juste ou justicier tel le prénom d’El-Fayçal !
Comme si ma mère faisait semblant d’une illettrée, alors en réalité, elle était très sensible et adepte des pensées révolutionnaires justes !
— En tous cas [moi et mon frangin], on n’a pas pu être prescrits dans le registre d’état civil des nouveau-nés, mais dans celui qui était réservé officiellement aux [oubliés !!].
— Jadis, négliger la déclaration dès naissance à l’administration est très courant dans le monde rural algérien !
— Par dessus tout, depuis ce temps, tout le monde, mes proches, la famille, ne m’appellent que par Fayçal. Quand je commençais à fréquenter l’école, je me suis malgré moi [coupé en deux prénoms !]. Mes camarades de classe, mes amis et les profs, dans la cour, dans le quartier, d'où j'étais partagé entre deux parties de personnes.
— Celui qui préfèrent m’appeler par Fayçal, l’autre m’appelle par Lakhdar. J’étais obligé de faire avec et de m’adapter aux « doubles appellations), et répondre surtout sans » faire l’étourdi comme ils disent nos frères égyptiens !
— Peu importe, cette histoire de choix de prénoms a failli déclencher un conflit régional entre les deux tribus, celle de mon père et l’autre de ma mère !
— J’ai tellement espéré avoir le pouvoir de choisir moi-même mon prénom, et qu’Allah m’a accordé le miracle de « la parole » dans berceau tel Jesus, au moins, j’aurai pu empêcher cette ingérence familiale injuste et [ignorante], et je choisirai Al-Akhssal [doué d’excellente réputation] comme prénom, un jeu de mots qui marie El-Fayçal et Lakhdar dans un seul mot, comme ça, je mets tout le monde d’accord autour de ce prénom, telle l’histoire du prophète Mohammed au sujet de la « pierre noire sacrée » à la Mecque !
Et si j’observe le moindres désaccord et querelle autour de mon prénom proposé et supposé, je demanderai à Dieu qu’il m’efface de l’existence et fasse de moi un néant tout simplement, il m’épargnera des épreuves du futur de mon existence et ce qui suivra comme injustices et bavures des uns et des autres dans cette vie d’ici-bas !!
— Que je le veuille ou pas, El-Fayçal est devenu mon mode de fonctionnement, marque mon comportement dans tout, et il se renforcera de jour en jour et nourrit par l’âme de Lakhdar le rebelle et martyre. Quoique je n’arrive pas à satisfaire tout les [deux], mais, j’ai réussi tout de même de les forcer à la cohabitation mutuelle et de les mettre tout deux sous un seul « drapeau “commun ; défendre la justice et chercher la vérité et être aux côtés des opprimés et des faibles dépossédés où qu’ils soient !
Dénoncer la corruption et toutes ses formes ; quoiqu’on est en parfaite conscience qu’on n’est pas à l’abri des” balles perdues » d’amis ou des « poignards égarés d’ennemis» !
À quoi bon vivre sous la domination de l’hypocrisie, et la peur de dire ce qu’on pense, la peur de prononcer le mot — juste — [El-Fayçal] ?!

* Lakhdar Khekfaoui ( El-Faycal )

Dernière modification le samedi, 31 décembre 2016
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