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Emmanuel Macron a finalement dévoilé vendredi son mini-remaniement avec la promotion de Benjamin Griveaux, un de ses fidèles, comme porte-parole du gouvernement, le maintien du patron de LREM Christophe Castaner, et la nomination de deux secrétaires d'Etat à Bercy venus de la gauche et du privé.

 

Cet "ajustement", rendu public après plusieurs jours de suspense, marque "le choix de la compétence et du renouvellement par le dépassement des clivages", a commenté l'entourage du président.
L'une des nouveautés de ce deuxième remaniement du gouvernement Philippe réside dans l'arrivée du député PS Olivier Dussopt, 39 ans, spécialiste des collectivités locales ancien proche de Martine Aubry devenu vallsiste, une prise de choix à gauche pour le chef de l'Etat, souvent accusé de "marcher" trop à droite.
La parité est maintenue avec Mme Gény-Stephann, qui retrouve le ministère de l'Economie et des Finances, où elle a travaillé comme haute fonctionnaire durant une décennie, entre 1994 et 2005.
- "débauchage" -
Attendue en début de semaine, l'annonce de ce remaniement a été repoussée à plusieurs reprises, officiellement en raison de la vérification du patrimoine des nouveaux entrants.
Désormais promue voix du gouvernement, Benjamin Griveaux ne cumulera pas ce poste avec une autre fonction ministérielle. Il retrouve le rôle qu'il a joué durant la campagne présidentielle lorsqu'il était le porte-parole d'En marche.
Ce diplômé de Sciences Po et de HEC a commencé sa carrière politique au PS en 2003, comme conseiller de Dominique Strauss-Kahn, avant de se rapprocher d'Emmanuel Macron en octobre 2015.
Il devrait étrenner ses nouvelles fonctions lundi en rendant compte du Conseil des ministres, avancé en raison de la tournée en Afrique du chef de l'Etat.
Si le départ de M. Castaner, 51 ans, de son poste de porte-parole était acquis, son maintien à celui de secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement pose question.
Mais l'ancien élu socialiste, devenu l'une des figures les plus populaires du pouvoir grâce à son parler franc et rond, tenait à rester au gouvernement car, selon lui, un ministre peut aussi "faire de la politique".
En revanche, l'opposition a jugé que, en cumulant ce poste avec celui de chef du parti présidentiel, il serait alors à la fois juge et partie.
Le Premier ministre Edouard Philippe a affirmé cette semaine qu'il n'y avait "aucune règle juridique qui l'interdise".
L'un des premiers à réagir au remaniement a été Manuel Valls, qui a salué "l'entrée de (mon) ami Olivier Dussopt" qui "a l'expérience du terrain et le sens de l'Etat". "Il a fait le bon choix", a jugé l'ancien Premier ministre qui siège dans la majorité.
"#Débauchage", a en revanche commenté Olivier Faure, président du groupe PS à l'Assemblée, en ajoutant: "certains jours, Emmanuel Macron me rappelle furieusement Nicolas Sarkozy".
En entrant au gouvernement, Olivier Dussopt n'est "plus membre du PS", a tranché l'un de ses responsables Rachid Temal.

-AFP

 

Dernière modification le samedi, 25 novembre 2017

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