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TRIPOLI - Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé de prolonger les sanctions imposées à la Libyejusqu'en 2020, au moment où le gouvernement d'union nationale œuvre inlassablement à améliorer les conditions de vie des Libyens et à contrecarrer les tentatives de déstabilisation du pays.

La résolution du Conseil de sécurité adoptée lors d'une réunion lundi a été approuvée par 13 des 15 membres du conseil, tandis que la Chine et la Russie se sont abstenues.

Visant à interdire les exportations "illicites" de pétrole, la résolution portant le numéro 2441 a pour objet de prolonger les autorisations et les mesures imposées par la résolution 2146 (2014), qui permettent aux Etats membres d'inspecter les navires en haute mer, en utilisant toutes les dispositions nécessaires en fonction de circonstances spécifiques.

Ce texte stipule aussi que ces autorisations et mesures s'appliqueront aux navires chargeant, transportant ou déchargeant des produits pétroliers, y compris le pétrole brut ou les produits raffinés, faisant l'objet d'exportation illicite ou de tentative d'exportation illicite depuis la Libye.

Le Conseil de sécurité a également inclus, pour la première fois, les violences sexuelles et les viols en Libye sur la liste des motifs de sanctions, acceptant la proposition faite par la Suède et les Pays-Bas.

La Chine et la Russie se sont également abstenues de soutenir la décision d'ajouter des sanctions à l'encontre des auteurs de violences sexuelles.

A ce propos, l'ambassadeur russe auprès des Nations unies, Vassily Nebenzia, a affirmé que les Pays-Bas et la Suède tentent de "marquer des points sur leur propre scène politique".

Les sanctions des Nations Unies contre la Libye, entamées en 2011 à la suite de l'éclatement du conflit, portent aussi sur le gel des fonds libyens et l'embargo international sur les armes.

La résolution adoptée par le Conseil de sécurité intervient au moment où des efforts constants ont été déployés par le gouvernement d'union nationale, à sa tête Fayez Al Sarraj, soutenu par l'ONU, pour contenir la situation et faire obstacle aux tentatives de déstabilisation dans le pays.

L'embargo sur les armes et le gel des fonds portent préjudices

Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union libyen a appelé, en effet, le Comité des sanctions du Conseil de sécurité à lever partiellement l'embargo sur les armes pesant sur la Libye évoquant une mesure urgente pouvant contribuer au rétablissement de la sécurité et de l’autorité de l’Etat.

Saisissant la rencontre tenue à Tripoli, jeudi dernier, avec le président du Comité de sanctions contre la Libye, Olof Skoog, M. Al Sarraj a demandé officiellement une levée partielle de l'embargo sur les armes afin de soutenir les efforts déployés pour lutter contre le terrorisme et l'immigration clandestine, a annoncé un communique de ses services.

Le président du Conseil présidentiel libyen a affirmé, dans ce contexte, "qu'il y a ceux qui fournissent des armes et de l'argent illégalement à certaines parties en Libye, alors que des restrictions sont imposées au gouvernement légitime et reconnu par l’ONU".

M. Al Sarraj a également demandé de pouvoir gérer les fonds libyens bloqués à l'étranger pour que le gouvernement puisse tenir ses engagements économiques et restaurer la paix sociale dans le pays.

Le gouvernement présidé par Fayaz Al Sarraj a mis en place, en outre, des dispositifs afin de restaurer la paix et la stabilité.

Outre les décisions prises pour libérer les détenus qui avaient dépassé leur mandat de détention légale, atténuant ainsi le phénomène de la surpopulation carcérale, les autorités libyennes ont adopté des mesures pour protéger les institutions judiciaires.

A Tripoli, des dispositions sécuritaires ont été également instaurées, dont un couvre-feu dans la ville de Sabratha (ouest de la capitale libyenne) à la suite d'affrontements armés entre les forces de sécurité du gouvernement de l’entente et des groupes armés.

L'envoyé spécial de l'ONU, Ghassan Salama, associé à toutes les décisions prises et mises en place, a salué d’ailleurs les efforts du gouvernement d’union nationale pour restaurer la paix dans toutes les régions libyennes.

Les nouveaux développements qui surviennent sur la scène libyenne coïncident par ailleurs avec les préparatifs de la conférence internationale sur la Libye prévue les 12 et 13 novembre à Palerme organisée sur initiative de l’Italie.

Cette conférence devra contribuer à la consolidation des institutions et au développement économique en Libye dans le cadre d’un processus de dialogue intégré et de réconciliation dirigée par les Nations unies.

APS

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Dernière modification le mercredi, 07 novembre 2018

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