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-Le HuffPost avec AFP/ elfaycal.com:

- Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, qui a coûté la vie au professeur d’histoire Samuel Paty, le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, a annoncé ce lundi 19 octobre, sur Europe1, plusieurs actions concrètes.51 structures associatives “verront toute la semaine un certain nombre de visites des services de l’État et plusieurs d’entre elles (...) se verront dissoudre en Conseil des ministres”, a annoncé le ministre, ciblant particulièrement l’association humanitaire Barak City et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF).


Gérald Darmanin a dit souhaiter la dissolution de cette association qu’il juge “manifestement impliquée” et dont “un certain nombre d’éléments nous permettent de penser que c’est un ennemi de la République”. Elle “touche des aides d’État, des déductions fiscales et dénonce l’islamophobie d’État”, a ajouté le ministre. 
Depuis ce lundi matin d’ailleurs, le réseau social Twitter s’agite particulièrement autour de deux hashtags, appelant respectivement à la dissolution ou au soutien du CCIF.
Au sein des premiers se trouvent notamment des personnalités comme la députée LREM Aurore Bergé, l’ancien Premier ministre Manuel Valls ou des représentants du Printemps Républicain (un mouvement de défense d’une laïcité stricte), du Rassemblement national ou de la tendance identitaire.

De leur côté, les défenseurs du CCIF dénoncent des amalgames et estiment que la dissolution de l’association serait un très mauvais signal. Parmi eux se trouvent notamment l’ex-députée socialiste Barbara Romagnan, le politologue proche du NPA, Julien Salingue, ou la militante Feïza Ben Mohamed.
Le député insoumis David Guiraud a également appelé à la prudence à l’occasion d’une interview sur Cnews.


Le CCIF dément tout lien avec l’attentat


Si le CCIF est visé, comme le raconte Le Monde , c’est parce qu’il est soupçonné d’avoir relayé la campagne de dénigrement à l’encontre de Samuel Paty. Des messages postés sur les réseaux sociaux par le père d’une collégienne -lequel a été placé en garde à vue ce week-end- mentionnaient notamment le numéro de téléphone du CCIF et appelaient à faire “au minimum un courrier au collège, au CCIF, à l’inspection académique ou au ministre de l’Éducation ou au président”.
Le collectif dément de son côté toute diffusion des messages en question: “Aucune information n’a été relayée sur nos réseaux ou par tout autre moyen”. De fait, les différents comptes du collectif sur les réseaux sociaux ne présentent aucune trace de message de la sorte.
Tout en condamnant les récupérations et les attaques à l’encontre de son message de deuil, le CCIF confirme cependant dans un communiqué avoir été saisi par le parent qui a réalisé les vidéos, mais précise: “Nous n’intervenons pas dans les cas où le cours porte sur la liberté d’expression et qu’il se sert de Charlie Hebdo pour en parler, nous agissons lorsqu’il est question de discrimination et de fichage des musulmans. Aucune action n’avait été entamée, et même si cela avait été le cas, c’est l’occasion pour nous de rappeler notre premier principe dans la lutte contre l’islamophobie: la médiation se basant sur le droit”. 


“Un procès politique”


Qu’il s’agisse des caricatures de Mahomet ou de l’affaire Mila, le CCIF assure qu’il conseille ”à toute personne qui se sent blessée par ces insultes de les ignorer” et précise: “comme dans tous les cas de ‘blasphème’ (notion qui n’a de sens que pour un croyant) ou d’insulte à la religion, nous n’avons jamais réagi, ni juridiquement ni dans notre communication”.
Sur Twitter, Marwan Muhammad, à la tête de la plateforme L.E.S Musulmans et ancien directeur du CCIF dirigé depuis 2019 par Jawad Bachare, dénonce une opération de communication. “En fait, c’est un procès purement politique que ces gens veulent: celui de la lutte contre l’islamophobie”, déplore-t-il, tout en tenant à se dissocier de l’association Baraka City . “Elles sont indépendantes et ont parfois des positions divergentes”, a-t-il indiqué à l’AFP.
Celui qui a contribué grandement à la visibilité médiatique du CCIF répondait en creux aux propos d’une source proche du gouvernement tenus dans le week-end auprès de l’AFP: “Pour eux, la France est un État raciste, islamophobe, le pays impie et mécréant absolu. Ils veulent le chaos et la guerre civile pour élaborer un nouvel ordre autour de la charia”. Cette source tançait alors une convergence entre “trois courants d’islamistes”, L.E.S musulmans, le CCIF, et “Baraka City”″.


Manifestations contre l’islamophobie


Les détracteurs du CCIF l’accusent notamment d’être proche des Frères musulmans. Une enquête de Libération menée en 2016 a cependant montré que rien ne permettait d’étayer ces accusations. “J’en ai un peu marre de cette rumeur de collusion entre le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et les Frères musulmans, des termes qui foutent la trouille en France. C’est tout simplement faux”, pointait à nouveau l’année dernière Bernard Godard, ancien des renseignements généraux et spécialiste de l’islam en France, dans 20Minutes.
Le CCIF est également tancé par certains pour son utilisation des notions d’islamophobie et « d’islamophobie d’Etat ». Des notions qui selon leurs détracteurs interdiraient toute critique de l’islam en France, et nourriraient le “communautarisme” et le “séparatisme”. Interrogé sur RTL ce lundi 19 octobre, Richard Malka, l’avocat de Charlie Hebdo a ainsi dénoncé “la rhétorique de l’islamophobie”, une position “victimaire” jouant sur la “culpabilisation” qui met selon lui en danger les lois portant sur la laïcité et la liberté d’expression. 
Fondé en 2003 sous le statut d’association loi 1901 dans la foulée de la loi sur les signes religieux à l’école, le CCIF s’est fixé comme objectif “de combattre l’islamophobie”, définie comme “l’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des individus ou des institutions en raison de leur appartenance réelle ou supposée à l’Islam”. L’association qui se définit comme “apolitique et areligieuse” propose ainsi une aide juridique à tout citoyen qui s’estimerait victime d’islamophobie.
“Plutôt qu’islamophobie, il faudrait parler d’actes antimusulmans et le CCIF ne sera pas ‘blanchi’ tant qu’il ne sera pas sur le même registre sémantique que la Licra ou que la LDH”, estimait encore Bernard Godard dans 20Minutes.
Manifestation du 10 novembre
Le CCIF avait participé en novembre 2019 à un appel à manifester partout en France contre l’islamophobie. Dans une tribune publiée dans Libération, les organisations dénonçaient notamment les ”discriminations qui visent des femmes portant le foulard”, les “dispositifs de surveillance de masse” ou encore les “violences et agressions contre les musulmanes et les musulmans”. 
Auteur de rapports sur l’islamophobie dont les chiffres ont parfois été contestés, le CCIF a par ailleurs été entendu par la Commission nationale des droits de l’homme (CNCDH) à l’occasion de plusieurs études sur le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme. 
Plus récemment, le CCIF, a tancé le discours d’Emmanuel Macron présentant la nouvelle loi sur les séparatismes comme une nouvelle forme « d’humiliation » pour les familles musulmanes. Une vision non partagée par l’ancien directeur Marwan Muhammad. “Nous pensons néanmoins que ce projet de loi, malgré l’intention politique qui le porte et le contexte délétère de stigmatisation des musulmans, constitue une occasion historique, dont nous pouvons tous sortir grandis”, avait-il déclaré à l’AFP.  

Source: https://www.huffingtonpost.fr

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Dernière modification le mardi, 20 octobre 2020

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